mercredi , 16 octobre 2024

Premier entretien de Neil Armstrong, réalisé avec La Cité de l’espace à Toulouse

Voici 8 ans, à l’occasion du quarantième anniversaire d’Apollo 11, le premier homme à marcher sur la Lune, Neil Armstrong, accepta enfin de donner une interview (ce qui est assez rare pour être signalé) avec La Cité de l’espace à Toulouse. Pour mémoire c’est en juillet 1969 que Neil Armstrong a été  le  premier homme à marcher sur la Lune.

Question1: 40 ans après, votre analyse personnelle des premiers pas sur la Lune et de leur importance historique a-t-elle changé par rapport à l’époque d’Apollo ?

Neil Armstrong : Au début de l’ère spatiale, voici un demi-siècle, beaucoup se demandaient si les humains pourraient survivre dans l’espace. Après avoir appris qu’ils le pouvaient, ils se sont demandé s’ils pourraient quitter la Terre et se diriger vers d’autres destinations au sein du Cosmos. Avec le programme Apollo, il a été prouvé que l’espèce humaine n’est pas enchaînée pour toujours à la Terre par la force de gravité. Les humains, à l’aide d’une technologie suffisamment avancée, peuvent voyager au sein du système solaire, rechercher des ressources naturelles exploitables et apprendre beaucoup sur notre petite partie de l’univers qui reste toujours inconnue. Cette capacité reste inchangée quatre décennies plus tard.

Question 2: Vous avez souvent rappelé qu’Apollo n’a été possible que grâce au dévouement sans faille de 400 000 hommes et femmes, qu’il s’agisse du personnel de la NASA ou de ses contractants et sous-traitants. Mais depuis, le monde de l’industrie a changé, de même que la NASA. Dans l’Amérique d’aujourd’hui, est-il possible d’initier à nouveau un tel dévouement pour le programme spatial et en particulier pour le retour sur la Lune ?

Neil Armstrong : La course à l’espace est issue de la compétition entre l’Est et l’Ouest lors des premières décennies de la seconde moitié du vingtième siècle. Cette compétition intense a fait naître des projets qui ont produit de nombreuses innovations et encouragé un grand nombre de jeunes gens de talent à y participer grâce à des études supérieures en ingénierie, science et mathématiques. De nouveaux programmes passionnants inciteront certainement de nombreux jeunes étudiants à faire de leur mieux pour y participer. Toutefois, je ne peux dire si le grand public dans sa majorité sera aussi motivé pour soutenir l’existence de tels programmes.

Cet entretien est publié sur le lien suivant : http://www.cite-espace.com/actualites-spatiales/les-45-ans-d-apollo-11/

NB d’Ahmed Khaouja : le 20 juillet 1969, l’homme pose le pied sur la Lune pour la première fois. C’est l’un des évènements les plus marquants de l’histoire scientifique moderne. Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, le module lunaire Eagle de la mission Apollo XI se pose sur la Lune. Au moment où Neil Armstrong fait ses premiers pas sur le sol lunaire, un milliard de personnes suivent sur Terre l’exploit à la télévision et entendent la célèbre phrase que l’astronaute: «  Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité  ». Dans ce numéro 13 de Lte Magazine je vous livre, moi Ahmed Khaouja,  le lien de la conférence que Neil Armstrong avait donnée avec sa femme à Rabat le 24 novembre 1997 à laquelle j’ai eu le plaisir d’assister sur le thème « les observations sur le génie génétique » .  J’ai eu aussi le plaisir aussi de le rencontrer autour d’un verre de thé à Rabat le 24 novembre 1997 en présence de sa femme qui parlait très bien le français, qui est toujours en vie  à indian Hill  dans l’Ohio (USA). Je voulais obtenir des informations de lui à propos de sa mission de la lune à l’époque mais il avait des droits de réserve sur le sujet. Mais il fallait attendre. Ce n’est qu’on 2009 que Neil a accepté de donner un entretien à Espace Toulouse. Entretien qu’on vient de reproduire dans le présent Lte Magazine.

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