mercredi , 16 octobre 2024

Métavers en sept points

1.Qu’est-ce que le métavers ?

On a commencé a plus parlé du métavers depuis que Facebook est devenu méta.  Le mot métavers est constitué de méta qui signifie transcendant et de vers qui provient du mot univers. Métavers qui sera un écosystème conçu à partir de plusieurs technologies, va permettre aux usagers de mener une vie virtuelle en parallèle à celle réelle via un avatar c’est dire un son moi numérique. Dans le monde métavers on aura son avatar, c’est-à-dire un personnage virtuel qu’on choisit pour nous représenter dans ce lieu virtuel. Le métavers se résume au fait qu’on ne va plus se contenter comme actuellement à regarder l’écran de notre ordinateur mais nous serons plongés en immersion dans l’internet via des casques.

2-Que peut-on faire dans le métavers ?

On pourra développer des formations à distance dans des conditions proches de celles réelles. On pourra aussi acheter ou vendre dans le métavers. En 2026, on estime que 25% des internautes au niveau mondial devraient passer au moins une heure par jour dans le métavers pour le travail, le commerce, la formation ou pour les divers divertissements. Parmi les activités qui seront plus sollicitées on cite : le tourisme (18%), les musées (15%), les concerts (14%) et la mode (12%).  Le métavers promet de révolutionner aussi le domaine de la publicité.

3.Quel équipement faut-il pour accéder au métavers ?

Pour accéder au métavers il faut :

– un ordinateur
– Une bonne connexion internet

– Un casque de réalité virtuelle et des manettes.

L’industrie concernée travaille à rendre la réalité virtuelle plus proche de la réalité. Par exemple le premier casque que Facebook vient d’annoncer a pour nom « Butterscotch ». Il vise à augmenter drastiquement le nombre de pixels par rapport au casque actuellement en vente.

Le deuxième prototype, Half Dome, va résoudre le problème de la profondeur de champ. Celle-ci est fixe dans les casques actuellement commercialisés.

Un troisième modèle, Starburst, veut pour sa part offrir une luminosité et des contrastes aussi bons que la lumière naturelle.  Mais à terme surtout, il faudra intégrer toutes ces solutions dans un seul appareil. Meta a d’ailleurs modélisé ce casque du futur, baptisé « Mirror Lake ».

4.Est-ce que on peut déjà accéder au métavers ?

Plusieurs métavers existent déjà. C’est le cas par exemples d’Horizon Worlds et de Fortnite, dans lesquels il est déjà possible d’interagir virtuellement avec les autres participants. Par contre ce qui manque c’est l’interopérabilité c’est-à-dire l’interaction entre tous les univers métavers.

5.Le métavers aura-t-il sa propre économie ?

Dans le Métavers il existe des plateformes de réalité virtuelle basées sur la blockchain qui permet aux utilisateurs d’acheter ou de vendre, de jouer à des jeux, d’organiser des événements et d’interagir les uns avec les autres de multiples manières. Pour ces actes d’achats et de vente on utilisera les cryptomonnaies. La blockchain est un registre en ligne ouvert et inaltérable retraçant les différentes transactions et les cryptomonnaies.

6.Quelles innovations attendre du métavers ?

L’une des premières innovations attendues consiste à créer des espaces de collaboration virtuels pour des réunions et favoriser le travail à distance.  En plus le métavers promet, aussi des innovations en termes de relations sociales et d’expérience immersive. Discuter et jouer en ligne avec des personnes aux quatre coins du monde est déjà monnaie courante dans le milieu des jeux. Le géant du commerce de détail aux Etats-Unis Walmart vient d’entrer dans le Roblox plateforme du métavers .

7.Quels sont les risques et menaces liés aux métavers ?

Le métavers sera une extension naturelle des réseaux sociaux actuels. Plusieurs experts affirment qu’en absence d’une bonne régulation l’atteinte à la vie privée sera sur le métavers plus accentuée qu’avec les réseaux sociaux actuels.  Le métavers permettra par exemple d’authentifier les données et de les tracer. Réguler métavers est nécessaire car sans réglementation avec le métavers on va se retrouver dans un monde artificiel qui semble naturel, alors que derrière des grands acteurs du numérique vont certainement nous manipuler pour notamment un usage commercial. Un autre risque c’est de vouloir être plus présent dans ce monde virtuel que celui du réel. Déjà plusieurs études évoquent la possibilité de voir les usagers s’attacher d’une manière irrationnelle à leur avatar.  Une journaliste du Times britannique qui a passé plusieurs heures sur métavers affirme que ce monde virtuel semble encourager des comportements anti-sociaux que les interactions humaines.

Par René Serres expert TIC

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