Les start-up sont des sociétés à fort potentiel de croissance, liées au secteur des nouvelles technologies, et faisant appel au capital risque pour financier leur développement.
Depuis plusieurs années déjà, nous vivos l’apparition de ce type d’ntreprise dans les pays développés. Mais pouvons-nous vraiment dire que ce type d’entreprise existe dans notre pays? Les idées? Ce n’est pas ça qui manque chez nos jeunes!
Les compétences? Non plus. Mais pourquoi nous n’avons pas autant de start-up dans notre pays que dans certains pays développées? Pourquoi ont-elles du mal à survivre ou encore décèdent-elle très vite?
Il suffit de rencontrer quelques jeunes qui se sont jetés dans l’aventure pour constater l’effort colossal qu’ils déploient depuis la création de leur entreprise, mais malheureusement sans tout le succès qu’ils espèrent et qu’ils méritent.
Mais encore une fois: pourquoi?
Ces start-up exploitent souvent des idées innovantes, des projets de haute technologie et des techniques très avancées. A la vitesse avec laquelle évoluent les marchés, il est strictement indispensable que ces projets soient exécutés sans délais, et évoluent avec une vitesse de croisière assez importante. Malheureusement, plusieurs facteurs rendent cela très difficile.
Dès le début déjà, l’étape de crétaion des entreprises est un lent et long exercice. Souvent, des services concernés sontparfois mal formés et informés, ce qui ralentit l’atteinte des objectifs de ces jeunes tunisiens très enthousiastes. Deslicences, des certifications, des agréments et des autorisations leur sont demandés en long et en large. Plusieurs nouveaux promoteurs et jeunes porteurs d’idées sont confrontés à cet obstacle. Chacun, bine sûr, doit faire son apprentissage personnel, mais entreb temps, le temps passe et d’autre start-up étrangères avancent à plus grands pas. Ensuite, vient la période de démarrage proprement dite, celle qui vient juste après la création de l’entreprise. Durant cette période, ces Les Startup en Tunisie :
Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond?
entreprises ont du pain sur la planche; des frais, des charges et des dépenses. Il leur faut en même temps trouver des marchés, faire de la prospection, de la commercialisation. Il leur faut aussi avancer dans leur travail, la réalisation proprement dite de leur projet en bon et due forme. Petit à petit, ces projets innovants sont noyés quotidiennement dans les problèmes à résoudre, et l’activité principale écartée à grands pas comparativement aux start-up étrangères.
Nous assistons donc à la naissance de bébés innocents et avec un grand avenir, mais nous ne leur donnons pas parfois le temps nécessaire pour semettre debout. Nous leur demandons même de courir et aller chercher leur eau à boire dans des rivières lointaines. Sur le plan pratique, nous proposons des incitations et des facilitations sur plus d’un point: exonération des taxes et impôts durant la période de démarrage, disponibilité d’infrastructure de télécommunications performantes et à des prix étudiés, service d’assistance et d’encadrement pour promouvoir leurs produits et services au pays et surtout à l’étranger, etc. Il reste donc juste à espèrer qu’il y ait des start-up qui survivent à ces deux étapes cruciales, ou devrons nous dire les deux montagnes. Soyons cependant réalistes, c’est très difficile pour nos futurs technologues.
Comme nous l’avons déjà dit, ce type d’entreprise a un fort potentiel de croissance, don un besoin en main d’oeuvre de plus en plus important. Par conséquent, un intérêt certian pour4 la société vu que ce type d’entreprise participe activement à la création de l’emploi pour plusieurs jeunes diplômés de notre pays.
Vu l’importance de ces entreprises et leur apport positif à notre société, il serait utile et intéressant de les aider et de les supporter pour les voir grandir comme il se doit, et surtout en voir de plus en plus dans les années à venir pour permettre à notre pays d’entrer en force dans l’univers de la mondialisation.
C’est incontournable. Plusieurs domaines d’activité sont exploités par ces start-up, de quoi dynamiser le pays, son économie et sa marché vers le rang des pays développés. Uncadre juridique, économique et technologique pourrait être étudié, adpaté, mis en oeuvre et offert dans les délais les meilleurs, à ces entreprises pour leur permettre de réussir leur double pari; réussir en affaires, et participer au développement de notre pays. Notons enfin que les start-up sud coréens constituent le pilier du développement technologique et économique en Corée du Sud. Exemple à étudier.
A retenir
La création des start-up est parfois lente et complexe à cause notamment de certaines longues démarches administratives. Les start-up sont des petites entreprises créées surtout par des jeunes diplômés en haute technologie et qui disposent d’idées récentes et innovatrices dans le domaine technique et technologique. Généralement, ces jeunes diplômés manquent d’expériences dans le domaine de la gestion administrative, financière et fiscale. Ils disposent déjà des produits technologiques (logiciels, portails, pièce,…) à proposer et à imposer sur le marché local et étranger. Ceci exige du temps, de l’expérience et de l’enthousiasme.
Afin de mieux les inciter à faire plus et mieus, ne serait-il pas judicieux de leur faire bénéficier d’un statut particulier, même limité dans le temps, qui leur permettra de franchir les difficultés majeures rencontrées lors de la création de leurs entreprises et le lancement de leurs produits?
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